Le comportement alimentaire devrait être simplement commandé par l'alternance faim - satiété, mais certains
troubles prouvent que ce n'est pas si simple.
Le psychisme peut donc agir et réagir sur le comportement alimentaire.
Les troubles banals peuvent être classé comme suit :
L'hyperphagie réactionnelle : le fait de manger (trop) pour calmer sa tension
nerveuse ou son anxiété (on parle aussi d'hyperphagies compensatrices, notamment sur fond dépressif).
Les habitudes alimentaires contraires aux bons principes nutritionnels :
Elles permettent d'exprimer par exemple une révolte, affirmer son indépendance et son sentiment de liberté
en ne mangeant que ce qu'il plaît !
Le grignotage : Tu t'ennuies,... tu grignotes, ça occupe,... c'est sucré,
c'est bon ! Mais attention cependant !
Ces mauvaises habitudes risquent d'être la cause d'apports caloriques excessifs, et être un facteur important d'obésité.
Mais où poser les limites entre le comportement dit normal, les troubles banals et les troubles du comportement
alimentaire ?
Parler de troubles nécessite de définir des bornes entre comportement normal et comportement pathologique.
Dans le comportement alimentaire « normal », il faut tenir compte des différences individuelles liées à la culture,
aux goûts, au rythme de vie (nombre de prises alimentaires), etc....
On peut qualifier le comportement alimentaire de pathologique quand celui-ci entraîne :